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L’Agenda
Du mercredi 2 au mardi 22 novembre 2016
Cinéma Orson Welles
Août 1715. À son retour de promenade, Louis XIV ressent une vive douleur à la jambe. Les jours suivants, le Roi poursuit ses obligations mais ses nuits sont agitées, la fièvre le gagne. Il se nourrit peu et s’affaiblit de plus en plus. C’est le début de la lente agonie du plus grand roi de France…
La grandeur du film tient autant à son ambition générale qu’à la palette de micro détails, venus d’un Velázquez : la boîte qui renferme des dizaines d’yeux de verre qu’on lui fait essayer, la fossette tremblante du visage de Jean-Pierre Léaud endormi, sa bedaine qui continue d’inspirer/expirer, seule preuve de vie. C’est donc l’histoire de la mort d’un homme, mais celui-ci est de pouvoir. Serra (qui a déjà travaillé sur les figures de Casanova, Dracula ou Don Quichotte) filme ce qu’il reste de la grandeur d’un être mythologique quand son corps disparaît. Libération
Voir ce mythe encore vivant de la Nouvelle Vague, Jean-Pierre Leaud pourrir devant nous (à cause de la gangrène, sa jambe devient d’un noir d’ébène), se crisper de douleur, se momifier, prendre une teinte cadavérique, aura été l’une des expériences les plus fortes de ce Cannes 2016.