Genre : Cinéma

Je danserai si je veux

Sortie nationale

Du mercredi 12 au mardi 18 avril 2017
Cinéma Orson Welles

Synopsis

Layla, Salma et Nour, trois jeunes femmes palestiniennes, partagent un appartement à Tel Aviv, loin du carcan de leurs villes d’origine et à l’abri des regards réprobateurs. Mais le chemin vers la liberté est jalonné d’épreuves… Pour avoir le droit à ce qui peut paraître évident pour certains (la liberté de travailler, de faire la fête et de faire ses propres choix…), elles devront en payer le prix.

 

Paroles de réalisatrice

Dès que des millions de jeunes hommes et de jeunes femmes arabes ont exprimé leur «ras-le-bol» (Kifaya !), ils ont condamné l’oppression, le système patriarcal, la misogynie, la marginalisation et l’homophobie et exigé un nouveau modèle dépourvu des codes culturels les plus conservateurs, imposés au nom de la «tradition». Ce mouvement de «ras-le-bol» a marqué un changement majeur de mentalité. On ne pouvait plus mettre les problèmes sous le tapis : il fallait désormais les aborder frontalement. Dans le cas contraire, on risquait de trébucher et de tourner en rond. L’intégrisme est une maladie mortelle. Si on refuse de secouer le tapis, on risque de se retrouver enterré en-dessous. Du coup, en ce qui concerne ma crainte des réactions suscitées par le film, je ne me fais pas d’illusions. Il y aura forcément des répercussions. Y compris pour moi à titre personnel. Maysaloun Hamoud