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L’Agenda
mercredi 6 et samedi 9 juin 2018
Cinéma Orson Welles
Dans les années 30, Harumi est une prostituée dont l’amant vient de se marier à une femme qu’il n’aime pas. Dépitée, elle se rend en Mandchourie, en plein conflit sino-japonais, pour y travailler avec d’autres filles. Elle y devient vite le souffre-douleur d’un officier violent.
Quentin Tarantino, Jim Jarmusch, Wong Kar-Wai, Baz Luhrmann, Damien Chazelle… Tous se revendiquent de l’influence de Seijun Suzuki. Drôle de prouesse pour quelqu’un qui ne se destinait absolument pas au cinéma, qui était – au plus fort de sa carrière – guère mieux considéré que simple exécutant à la solde de son studio. D’abord assistant puis « réalisateur de catégorie B » pour des films à petit budget et après une vingtaine de longs formatés, Suzuki développe son propre style. Tenu de respecter un cahier de charges assez strict, il réfléchit comment s’affranchir des contraintes par le biais de la mise en scène. Il cherche moins à réinventer le langage cinématographique qu’à en éprouver les limites. Au total, Seijun Suzuki aura réalisé plus de cinquante films.
Cette rétrospective de six films sélectionnés et restaurés par Splendor, retrace l’âge d’or de l’inventeur du polar pop et psychédélique. Tous les films sont en VOST.
Cinéaste prolifique, subversif et libertaire, un inventeur de forme. France Culture
Six films d’une intensité créatrice incroyable. Télérama