Le Banquet de la Sainte-Cécile

En harmonie et en fanfare
À la fin des années 60, dans une petite ville de la France qu’on aurait dit profonde, il y avait le café, l’épicier, et… l’harmonie municipale. Parcourant chacune des figures hautes en couleur qui la compose, l’extraordinaire conteur Jean-Pierre Bodin brosse une galerie de portraits tendre et hilarante, célébrant les efforts faits pour s’accorder, une certaine idée de la fraternité, le sens de la blague et de la marche à suivre, qui lève le coude et hausse le ton.
Que vous ayez connu cette époque ou qu’on vous l’ait racontée à la faveur d’un poulet du dimanche, si vous aimez les albums de famille, le film En fanfare, ou si vous pratiquez la musique… ce spectacle est fait pour vous ! Joué plus de 1 000 fois depuis son premier passage il y a trente ans à la MCA, ce petit monument tendre et humble revient à votre rencontre pour la saison anniversaire, avec verre à partager à la fin et, surtout, la participation exceptionnelle de « vraies » harmonies du territoire !

Merci à nos partenaires du territoire.
Avec la participation de la Fanfare Extrême Georgette, de l’Harmonie municipale d’Albert, l’Harmonie de Chépy-Fressenneville, l’Orchestre À Vent Amadeus et l’Entente musicale Molliens-Dreuil-Quesnoy-sur-Airaines, l’Harmonie Saint Pierre, Candas.

Jean-Pierre Bodin 

Jean-Pierre Bodin est entré au théâtre par la porte de la régie, dès l’âge de 12 ans comme bénévole au sein de la maison des jeunes de Chauvigny puis comme professionnel. De 1984 à 1994, il accompagne à la technique toutes les créations du metteur en scène Jean-Louis Hourdin, Le Songe d’une nuit d’été, La Tempête, Le monde d’Albert Cohen, …

Toujours sous la direction de Jean-Louis Hourdin, Jean-Pierre Bodin devient comédien, dans Hurle France (création collective), Coup de foudre de Michel Deutsch, Tamerlan de Christopher Marlowe. Il joue également pour le cinéma (Mourir d’aimer de Josée Dayan…) et le théâtre (Les Pierres sauvages de Fernand Pouillon…).

Jean-Pierre Bodin devient acteur-auteur avec la complicité de François Chattot et crée en 1994, Le Banquet de la Sainte Cécile. De leur collaboration, naîtront ensuite de nombreux autres spectacles La Question de Henri Alleg (2005), Très nombreux, chacun seul avec la complicité d’Alexandrine Brisson et Jean-Louis Hourdin (2012), L’Entrée en Résistance (2019)…

Il entreprend régulièrement une réflexion et un travail en milieu rural, cher à son cœur. En partenariat avec la Ville de Niort et les conseils de quartier, il a imaginé sur la saison 2012-2013, Fabriqué à Niort, mémoires ouvrières, un projet participatif partagé avec trois compagnies et les différentes structures culturelles de la Ville.

François Chattot

Ancien élève de l’École du Théâtre national de Strasbourg, François Chattot a montré une grande fidélité à quelques metteurs en scène, comme Irène Bonnaud, Jean-Louis Hourdin, Matthias Langhoû…

De 2004 à 2006, il est pensionnaire à la Comédie-Française où il crée Place des Héros de Thomas Bernhard et L’Espace furieux de Valère Novarina.

Il a déjà joué sous la direction de la metteuse en scène Irène Bonnaud dans Tracteur de Heiner Müller en 2003.

Parmi les nombreux rôles de ces dernières années, on peut citer Hölderlin, Lettre à sa mère, mis en scène par Juliette Chemillier, Allegria Opus 147, de Joël Jouanneau, En attendant Godot, de Samuel Beckett, mis en scène par Luc Bondy…

De 2007 à 2012, il est directeur du Théâtre Dijon-Bourgogne, Centre Dramatique National où il a créé avec Irène Bonnaud, Music Hall 56 de John Osborne. En 2010, il accompagne le comédien Jean O’Cottrell dans la création de Van Gogh, autoportrait.

Il co-signe avec Jean-Louis Hourdin Une Confrérie de Farceurs, d’après des fables du Moyen-Âge et de la Renaissance, Et si on s’y mettait tous, associé aussi à Christian Jehanin, Martine Schambacher et avec la complicité de Benoît Lambert.

Au cinéma, on a pu le voir notamment dans Monsieur N. d’Antoine de Caunes, Brice de Nice de James Huth et plus récemment dans Grâce à Dieu (François Ozon, 2018), Je promets d’être sage (Ronan Le Page, 2019), Tirailleurs (Mathieu Vadepied, 2022) et Vincent doit mourir (Stéphan Castang, 2023).

Photo © Vincent Arbelet