Simon vit dans un appartement luxueux parisien avec sa grand-mère, leur domestique et Ariane, qu’il aime éperdument. Celle-ci est sous la surveillance permanente de Simon, il veut tout savoir d’elle, la suit, la fait accompagner dans ses sorties et la soumet à un questionnement incessant. Connaissant le goût d’Ariane pour les femmes, il est persuadé qu’elle entretient une liaison avec la lumineuse Andrée. Ce doute sur cette double vie ne fait qu’exacerber sa douleur, son impuissance et sans doute son désir d’elle.

France, Belgique – 2000 – 1 h 49 – Fiction
réalisation Chantal Akerman – scénario Chantal Akerman, Éric de Kuyper, d’après La Prisonnière de Marcel Proust – Image Sabine Lancelin – son Thierry de Halleux, Stéphane Thiebaut – montage Claire Atherton – décors Christian Marti – costumes Nathalie de Roscoät – musique Sergueï Rachmaninov, Franz Schubert, Wolfgang Amadeus Mozart
Avec Stanislas Mehrar, Sylvie Testud, Olivia Bonamy, Liliane Rovère, Françoise Bertin, Aurore Clément

Rétrospective Chantal Akerman
Si, comme dans la mythologie grecque, les artistes nous étaient présentés selon leur rang, Chantal Akerman se trouverait, peut-être à son cœur défendant, au plus haut de cet Olympe imaginaire de la création « des objets de pensée ». Artiste précoce, farouchement indépendante, Akerman a laissé une œuvre fascinante par sa clairvoyance, intelligence et engagement. Découvrir ou revoir ses films c’est rencontrer une cinéaste qui observe le monde avec l’humour implacable de celles qui ont longuement scruté le secret incandescent de nos existences. Chantal est inévitable. Rétrospective en 16 films.

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