Genre : Théâtre / coproduction

Un mois à la campagne

Ivan Tourgueniev | Clément Hervieu-Léger

mercredi 15 et jeudi 16 mars
Grand Théâtre

Avec une traduction de Michel Vinaver, Clément Hervieu-Léger livre une interprétation contemporaine de la passion amoureuse dans une société rurale corsetée.
À la campagne, dans la maison d’Arkady et Natalia, l’indolence et une certaine mélancolie contaminent presque tout le monde. L’arrivée d’Alexeï le précepteur va pourtant venir perturber l’existence morne à laquelle toute la maison semblait condamnée. Venu tout droit de Moscou, le jeune homme inconscient de son propre charme, va provoquer malgré lui l’irruption de la vie et de la passion dans ce petit monde figé d’une aristocratie en déclin. Une interprétation du maître russe portée par le talent et l’intelligence de jeu qui avaient enchanté l’Une des dernières soirées de Carnaval.

Clément Hervieu-Léger, sociétaire de la Comédie-Française, est un directeur d’acteurs exceptionnel. Dans sa version d’Un mois à la campagne, certaines scènes sont données avec une force hallucinante de vérité. Tout en demeurant du côté de l’art, de la représentation. Il ne fait pas de vérisme. Mais il fait jouer toutes les notes. Et, ici, il ne s’agit pas d’une formule, mais de la moirure grisante des sentiments qui s’expriment dans certaines scènes.
Avant-Scène théâtre

Comme à son habitude, élégante et sobre, Clément Hervieu-Léger s’empare de la fameuse pièce d’Ivan Tourgueniev pour mieux en révéler la sombre beauté.
L’œil d’Olivier

Le metteur en scène poursuit son compagnonnage avec le théâtre russe et s’empare avec subtilité de l’oeuvre-phare de Tourgueniev.
Sceneweb

Au service de la limpide traduction de Michel Vinaver, le metteur en scène exalte avec délicatesse la vague de désir qui touche les membres de cette petite communauté tout autant qu’il rend compte de l’inévitable peau de chagrin des désillusions du retour à la normale. Clément Hervieu-Léger orchestre cette partition avec une rare précision pour dessiner au final les contours tragiques d’un monde où tous devront faire le deuil de l’amour.
Théâtre(s)

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Retrouvez la compagnie des Petits Champs, avec le spectacle Place de la République, mardi 14 mars 19h30 au Safran.

photo © Juliette Parisot

Médias

© Juliette Parisot
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