Genre : Cinéma

120 Battements par minute

réalisation & scénario : Robin Campillo

mercredi 23 août > samedi 30 septembre 2017
Cinéma Orson Welles

Séances

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SYNOPSIS

Début des années 90. Alors que le sida tue depuis près de dix ans, les militants d’Act Up-Paris multiplient les actions pour lutter contre l’indifférence générale. Nouveau venu dans le groupe, Nathan va être bouleversé par la radicalité de Sean.

PAROLES DE RÉALISATEUR

À Act Up, j’ai été un militant de base, mais assez actif. Il faut bien comprendre qu’à l’époque, l’idée même de parler de préservatif dans les lycées ou de plaider pour l’échange des seringues chez les usagers de drogues n’allait pas de soi. L’homophobie était encore presque une norme. On l’a oublié : quand une société évolue, comme elle l’a fait depuis, elle développe une sorte d’amnésie sur ce qui l’a précédée (…). Mais Le film est clairement une fiction. Et même si j’ai essayé de reconstituer pas mal de débats et d’actions qui avaient eu lieu alors, je les ai agencés librement par rapport à la vérité historique. Je voulais aussi confronter cette histoire à une nouvelle génération, et composer avec les personnalités des acteurs que j’avais choisis. C’est ce qui m’a permis d’échapper définitivement à la tentation de singer les personnages réels. Robin Campillo

Bande-annonce

Presse

Le dernier mouvement du film est bouleversant, témoignage du combat d’une génération décimée, mais aussi réaffirmation d’une urgence à aimer.

Télérama

L’évocation du sida, intégré au quotidien des protagonistes, joue aussi comme un moteur dramaturgique. Pour autant, le film ne tire pas sur la corde facile du compte à rebours. Son vitalisme se niche à des moments plus secrets, précisément quand le pathos lui tend les bras (…). Il ne s’agit pas d’oublier la douleur, encore moins de s’y complaire, mais d’y trouver encore et toujours l’influx générateur de son propre engagement.

Les Cahiers du cinéma

C’est par là que la tragédie va s’incarner, la fougue des étreintes amoureuses, des corps qui murmurent et se racontent dans la pénombre laissant peu à peu la place aux gestes de plus en plus médicaux et à l’avancée de la mort.

Libération

Au long de ses deux heures vingt qui passent à une vitesse folle, ce biopic d’un corps collectif sauvage luttant contre un monstre mortel déploie une trame mélodramatique d’autant plus explosive qu’elle est minimaliste : hésitante et fragmentée comme ne peut qu’être la naissance d’un amour métastasé par le sida, fondue par ailleurs dans le combat de l’association.

Le Monde